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Collection d’empreintes historiques médiévales de Marto
La collection « Huellas Históricas » de Marto comprend des pièces décoratives reproduisant des sceaux et des symboles emblématiques de l’histoire médiévale, fabriquées à Tolède par la célèbre marque Marto, réputée pour la qualité de ses répliques historiques.
Ces empreintes mesurent généralement environ 20 x 15 cm et représentent des éléments tels que le Sceau des Chevaliers Templiers, avec des inscriptions originales en latin et des détails fidèles au dessin historique. Elles sont accompagnées de cadres spéciaux en bois de 32 x 37 cm qui permettent d’encadrer et de mettre en valeur chaque pièce de la collection, idéales pour les collectionneurs et les amateurs de décoration thématique.
Les manifestations artistiques de l’homme ont plus de 40.000 ans et commencent par des peintures dans les grottes où il vivait ; grâce à elles, nous pouvons aujourd’hui contempler les relations sociales, les différentes formes de vie, les guerres, et même les moments les plus simples de la vie quotidienne de nos ancêtres.
Empreintes qui laissent une marque : une promenade à travers l’histoire médiévale
Dans cet immense univers de représentations historiques, le Moyen Âge se dresse comme une période particulièrement riche en symbolisme. Les sceaux et blasons n’étaient pas de simples ornements, mais de puissantes déclarations d’identité, d’autorité et de foi. La collection « Huellas Históricas » de Marto, confectionnée artisanalement dans la ville historique de Tolède, restitue précisément ces emblèmes intemporels, offrant une fenêtre unique sur la complexité des ordres militaires et religieux qui ont façonné l’Europe.
Mais nous allons nous concentrer sur l’époque médiévale, du Ve au XVe siècle, sur les empreintes historiques, où l’on découvre des symboles, des sceaux, des Ordres, etc. Les empreintes historiques sont de magnifiques objets de décoration, elles inspirent et enseignent de petits pans de l’histoire à travers de simples images, mais chargées de sens, comme par exemple, la Croix templière, l’un des symboles les plus distinctifs du Moyen Âge.
L’Ordre fut reconnu par l’Église en 1118 et son objectif initial était de protéger la vie des chrétiens qui pèlerinèrent à Jérusalem après sa conquête. Peu à peu il grandit en taille et en puissance, arrivant en Aragon en 1130. Une fois là, certains comtes demandèrent à entrer dans l’Ordre et d’autres lui cédèrent leurs terres et leurs châteaux. Les chevaliers templiers envoyaient régulièrement de l’argent en Terre Sainte, et avec le temps ils devinrent les banquiers de l’Europe, certes d’une manière primitive, mais ils réussirent à accumuler une grande fortune. En 1307, le roi Philippe IV voulut s’approprier cette fortune et utilisa son pouvoir et son influence pour exterminer l’Ordre. Finalement, le Pape, auquel l’Ordre templier rendait compte, décida que, du fait de son attitude permissive envers d’autres religions, les chevaliers seraient jugés pour hérésie et leurs biens remis aux Hospitaliers, un autre Ordre important de l’époque.
Dans l’empreinte qui garde la Croix templière se cachent bien d’autres secrets, comme par exemple un Ordre templier inventeur de la logistique, promoteur de l’éducation, défenseur d’un concept, non d’intérêts personnels ; sa croyance la plus importante était que les êtres humains étaient enfants de Dieu et que tous avaient le droit de chercher leur spiritualité dans des conditions d’égalité, sans tenir compte de la race ou du niveau économique. En 2007, le Vatican publie “Processus contra Templarios”, document qui confirme la position de l’Église en faveur de la dissolution des Templiers. Un autre moment important de l’histoire fut marqué par l’Ordre de Santiago.
Selon les écrivains de l’époque, la croix qui symbolise l’Ordre n’était pas exactement la même que celle que nous connaissons aujourd’hui, elle était accompagnée d’un autre signe de l’apôtre et, au début, l’Ordre s’appelait Les Chevaliers de Cáceres. Ce fut un ordre religieux et militaire apparu au XIIe siècle dans le Royaume de León et il doit son nom au patron national de l’Espagne, Santiago le Majeur. L’Ordre naît après la conquête de Cáceres, en 1170, avec pour objectif de protéger les pèlerins du Camino de Santiago et de repousser les musulmans de la péninsule Ibérique.
Son histoire est chargée d’épisodes belliqueux, tant à l’extérieur, en défendant la chrétienté, qu’en son sein, car il constituait un moyen d’accéder aux titres de noblesse. Une des particularités de cet ordre était qu’ils n’avaient pas à prononcer le vœu de chasteté, c’est-à-dire qu’on leur permettait de se marier, avec l’approbation pontificale, car, disaient-ils, « mieux vaut se marier que se consumer ». Après l’expulsion des musulmans, le Gouvernement de la Première République supprima l’Ordre en 1873.
Empreinte historique de l’Ordre de Calatrava. L’Ordre de Calatrava est un ordre militaire et religieux, fondé dans le Royaume de Castille au XIIe siècle par l’abbé Raimundo de Fitero, avec l’objectif initial de protéger la ville de Calatrava, située près de l’actuelle Ciudad Real. Il appartient au groupe des ordres cisterciens et aujourd’hui il n’a qu’un caractère honorifique et nobiliaire. Cet Ordre devint si puissant que les rois décidèrent que les Maîtres seraient nommés par la royauté. Les maîtres représentaient le pouvoir absolu sur le plan militaire, religieux et, durant les dernières années des Ordres, politique, de telle sorte que la monarchie cherchait réellement à absorber tous les Ordres et à incorporer les chevaliers au service militaire de la Couronne.
Les empreintes historiques des Ordres font partie d’une collection unique, aux côtés de l’empreinte du sceau templier, de celle du sceau cardinalice ou de la Reja. L’accompagnement parfait est le cadre en bois, fabriqué à Tolède, idéal pour l’ensemble des empreintes historiques.
Chacune de ces pièces n’est pas seulement une réplique, mais un fragment tangible d’époques de grands changements, de batailles de foi et de consolidation du pouvoir. Collectionner ces empreintes est une manière de maintenir vivante la mémoire des chevaliers, des dirigeants et des mouvements qui ont défini l’identité du Moyen Âge. Avec le soin et la maîtrise artisanale de Marto, ces empreintes se transforment en éléments décoratifs de grande valeur historique et esthétique, parfaits pour tout espace recherchant une touche de noblesse et de légende.
